Kaizen résulte de la fusion de deux mots japonais « Kai » veut dire « changement », « Zen » signifie meilleur. Le mot « Kaizen » désigne la notion d’amélioration continue dans la culture francophone. Il s’agit tout d’abord d’une méthode de gestion de la qualité fondée sur l’évolution continuelle des modes opératoires d’une organisation. Le Kaizen reflète également un état d’esprit basé sur une approche collective des améliorations à réaliser. De nombreuses classifications existent à propos des principes de l’amélioration continue. Pour cet article, nous avons choisi de nous appuyer sur les travaux du Docteur Siebenborn réalisés dans le cadre de sa thèse intitulée « Une approche de Formalisation du processus de changement dans l’entreprise », présentée à Annecy en 2005. Voici donc ses 10 principes de l’amélioration continue.
Le premier frein à l’amélioration continue réside souvent dans la difficulté des parties prenantes internes à faire évoluer des habitudes bien ancrées dans la vie de l’entreprise. C’est notamment ce que cherche à démontrer le fameux théorème du singe, une fausse expérience destinée à illustrer le conditionnement et la résistance au changement. L’amélioration continue propose une alternative qui implique des efforts de projection et une mentalité constructive. Laisser de côté les « on a toujours fait comme ça » devient alors une priorité.
Si vous n’aimez pas l’adage « La fin, justifie les moyens », ce principe devrait vous plaire. Les efforts d’amélioration doivent être répartis tout au long du processus de façon à atteindre une homogénéité des résultats en matière de qualité. En d’autres termes, le voyage compte autant que la destination.
« Donner du sens pour donner envie ». Il est nécessaire que chaque acteur d’un même processus comprenne le rôle qu’il occupe dans la réalisation de l’objectif. Le rôle des encadrants est justement de veiller à ce que ce principe soit au cœur de leur méthode managériale. Recontextualisation et cohérence sont les maitres mots de ce principe d’amélioration continue. Dans le cadre d’un projet de construction, il est primordial que le maître d’œuvre partage et recontextualise les consignes émanant du maître d’ouvrage aux entreprises de travaux.
Nous mentionnions plus haut « le changement de paradigme ». Lorsqu’un problème survient, les recherches s’orientent traditionnellement vers celui qui en est à l’origine. L’amélioration continue propose une alternative qui consiste tout d’abord à transposer le problème en opportunité d’amélioration, puis à concentrer les recherches sur les causes du dysfonctionnement en lui-même.
On parle alors de « client interne » Une fois une étape du processus achevée, on passe à l’intervention suivante. Les problèmes qui émergent, doivent être traités au moment où ils apparaissent et non une fois le processus achevé. Un exemple tiré de la construction pourrait être le passage d’une phase travaux à la suivante. Si le gros-œuvre a été défaillant, il y a de grandes chances que les dysfonctionnements non-visibles au premier abord, ressurgissent alors sur les entreprises du second œuvre.
Dans le but de « faire bien du premier coup », la qualité doit être considérée comme faisant partie des priorités dans les objectifs de performance.
L’ensemble du personnel intervenant dans le processus doit avoir accès aux informations relatives à la demande client. De cette façon, les tâches survenues à la suite de cette demande paraissent davantage cohérentes. Le tout doit s’exécuter dans la transparence. Sur un chantier, faire du « 5S » peut paraître dénué d’intérêt pour une entreprise travaux. En revanche, si le maître d’œuvre explique ce souhait, émane d’une démarche globale de rangement et de nettoyage souhaitée par la maîtrise d’ouvrage, alors l’entreprise travaux sera davantage enclin à réaliser cette tâche.
L’expression « Mieux vaut prévenir que guérir » est tout aussi évocatrice que ce principe d’amélioration continue. L’objectif de qualité doit être pris en compte dès le début du processus pour éviter que les effets contre productifs n’apparaissent en aval de la production.
Il s’agit ici d’en finir avec les décisions prises au doigt mouillé. Désormais, les faits et les données deviennent rois et reines de vos actions.
Ce dixième principe de l’amélioration continue est directement liée au quatrième « Ne pas juger, ne pas blâmer » et au changement de paradigme à réaliser. Le diagramme d’Ishikawa, ou diagramme des causes à effets, est justement un outil d’identification. Les « 5 pourquoi » également.
Après les principes de l’amélioration continue, n’hésitez pas à consulter nos autres articles ! 😉
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