Malfaçons : comment les repérer, les éviter et les gérer efficacement dans vos travaux

Les malfaçons sont l’une des principales sources de conflits dans le secteur du bâtiment. Elles affectent la qualité des ouvrages, freinent les livraisons et dégradent la relation client. Pourtant, leur gestion reste souvent improvisée, mal outillée et trop tardive.

Dans cet article, vous trouverez une définition claire des malfaçons, leurs conséquences sur vos opérations, et des pistes concrètes pour mieux les anticiper. Que vous soyez promoteur, entreprise générale ou maître d’ouvrage, maîtriser ce sujet est devenu incontournable.

Que signifie exactement “malfaçon” ?

Le terme “malfaçon” désigne un défaut, une imperfection ou un désordre dans un ouvrage. Il s’agit d’un travail mal exécuté, non conforme aux règles de l’art, aux plans, ou aux normes en vigueur. Contrairement à un simple dommage esthétique, la malfaçon peut affecter la solidité ou la conformité du bâtiment.

D’un point de vue juridique, on parle de malfaçon lorsqu’un élément livré ne correspond pas à ce qui était prévu contractuellement. Cela inclut par exemple un carrelage mal posé, une fenêtre voilée, ou une étanchéité défaillante. Certaines malfaçons relèvent de la garantie décennale, d’autres de la garantie de parfait achèvement.

Selon le dictionnaire, le mot “malfaçon” est synonyme de “défaut”, “vice”, ou “désordre”. En pratique, il désigne tout écart visible ou caché entre le résultat attendu et le résultat livré. Le problème, c’est que ces écarts deviennent vite coûteux.

Il existe trois types de malfaçons : esthétique, fonctionnelle, structurelle.

Pourquoi les malfaçons sont un cauchemar pour les professionnels du bâtiment

Dans un premier temps, une malfaçon retarde la livraison. Il faut reprendre, réparer, parfois démolir pour reconstruire. Cela désorganise le planning, crée des tensions entre entreprises, et génère un surcoût.

👉 Découvrir notre autre article sur les 8 gaspillages.

Ensuite, la malfaçon détériore la relation client. L’acheteur ou le locataire perd confiance. Il craint que d’autres défauts apparaissent. Il exige des garanties, menace de publier un avis négatif, voire d’engager une procédure.

Enfin, une accumulation de malfaçons nuit à l’image du promoteur. Elle alimente les réclamations, mobilise les équipes après la livraison, et réduit la rentabilité globale du projet.

Ainsi, plus les défauts sont nombreux, plus le chantier devient instable. Et plus le promoteur se retrouve en posture défensive.

Malfaçons travaux : à quel moment les repérer ?

Les malfaçons peuvent apparaître à différents stades d’un chantier. Certaines sont visibles immédiatement : un mur fissuré, une porte qui frotte. D’autres ne se révèlent qu’après quelques mois : infiltrations, décollements, condensation.

Il est donc essentiel de prévoir plusieurs niveaux de contrôle :

1️⃣ Pendant l’exécution, via les autocontrôles de l’entreprise.

2️⃣ Avant la réception, lors des pré-livraisons.

3️⃣ À la réception, lors de la levée des réserves.

4️⃣ Après la livraison, pendant la période de garantie.

Plus on détecte tôt, moins la correction coûte cher. Toutefois, dans la pratique, les malfaçons passent souvent entre les mailles du filet, par manque de temps ou de coordination.

C’est pourquoi une organisation rigoureuse du suivi qualité devient stratégique. Elle permet de structurer les contrôles, de tracer les anomalies et de responsabiliser les intervenants.

Quelles sont les causes les plus fréquentes de malfaçons ?

Les origines des malfaçons sont multiples. D’abord, la pression sur les délais pousse à bâcler certaines tâches. Ensuite, le turnover des équipes sur les chantiers fragilise la continuité de l’exécution. Par ailleurs, les documents d’exécution mal partagés ou non actualisés créent des écarts d’interprétation.

Dans d’autres cas, le problème vient du manque de contrôle : une entreprise non vérifiée, un ouvrage non validé, ou un défaut non signalé à temps. Enfin, l’absence de coordination entre les corps d’état favorise les reprises : un carreleur qui recouvre un défaut de plomberie, un plâtrier qui oublie une réservation, etc.

À cela s’ajoute une sous-estimation de la phase post-livraison. Beaucoup d’acteurs pensent que les problèmes s’arrêtent une fois le chantier terminé. Or, c’est souvent là que les défauts se manifestent le plus visiblement, aux yeux des clients.

Comment anticiper les malfaçons et limiter leur impact ?

La première étape consiste à professionnaliser le suivi qualité. Cela passe par des outils de contrôle simples mais systématiques, intégrés dans les plannings d’exécution. Ensuite, il faut encourager les autocontrôles par les entreprises elles-mêmes. C’est souvent en amont que les erreurs sont les plus faciles à corriger.

Il convient également de centraliser la remontée des anomalies. Trop de promoteurs laissent les chefs de chantier gérer seuls les défauts constatés. Il faut au contraire créer une boucle de pilotage, avec un outil commun à toutes les parties.

Enfin, il est crucial de former les équipes à la gestion des non-conformités. Une malfaçon non traitée à temps devient rapidement un contentieux.

KerForHome by LeanCo est un service complet de suivi des réclamations post livraison. 👇

Malfaçons et GPA : deux sujets intimement liés

Lorsqu’une malfaçon est découverte après la réception, elle entre dans le cadre de la garantie de parfait achèvement (GPA). Le promoteur a alors l’obligation de faire intervenir l’entreprise concernée pour réparer.

Cependant, sans suivi rigoureux, ce processus tourne au chaos. L’acquéreur multiplie les relances. Le promoteur s’épuise à suivre les interventions. L’entreprise rechigne à revenir. Ce cercle vicieux alimente les tensions, fragilise la marque et crée un climat de méfiance.

Ainsi, pour bien gérer les malfaçons, il ne suffit pas de les réparer. Il faut aussi organiser le suivi GPA post-livraison. C’est là qu’un outil comme KerForHome apporte une valeur décisive.

KerForHome : un allié contre les malfaçons post-livraison

KerForHome combine un logiciel dédié à la GPA avec un accompagnement humain personnalisé. Cela permet de :

1️⃣ Centraliser les réclamations liées aux malfaçons.

2️⃣ Prioriser les interventions par entreprise et par logement.

3️⃣ Suivre les délais de traitement et relancer automatiquement.

4️⃣ Informer régulièrement le client final de l’avancée.

Contrairement à d’autres outils comme Archipad ou Bulldozair, KerForHome ne se limite pas à la saisie d’observations sur tablette. Il accompagne le promoteur jusqu’à la clôture complète des GPA.

De plus, les clients ayant adopté KerForHome notent une nette réduction des tensions avec leurs acquéreurs. Cela se traduit par un meilleur NPS, des recommandations, et une image de promoteur réactif et fiable.

👉 En savoir plus sur KerForHome – Gestion externalisée des malfaçons après livraison

Malfaçons : un levier d’amélioration continue

Si les malfaçons posent problème, elles peuvent aussi devenir un levier d’amélioration continue. En analysant les défauts récurrents, vous pouvez adapter vos cahiers des charges, améliorer vos procédures de contrôle, et sélectionner des entreprises plus fiables.

Cela suppose de documenter chaque désordre, d’en identifier la cause, et de le faire remonter aux équipes projets. C’est précisément ce que permettent des outils de pilotage comme LeanCo Planification, qui relient exécution, qualité et engagement des entreprises.

En d’autres termes, une gestion proactive des malfaçons permet de sécuriser vos marges et d’élever la qualité de vos opérations.

Conclusion

Les malfaçons sont inévitables dans tout projet de construction. Mais ce n’est pas leur existence qui pose problème : c’est leur gestion. Mal encadrées, elles se multiplient, se transforment en conflits, et nuisent à votre réputation.

En revanche, une politique claire, des outils adaptés et un accompagnement humain permettent de reprendre la main. Grâce à une solution comme KerForHome, vous structurez le traitement des malfaçons, vous rassurez vos clients, et vous préservez vos équipes.

Ainsi, vous passez d’une approche défensive à une stratégie gagnante.

FAQ – Tout comprendre sur les malfaçons

Quelle est la définition exacte d’une malfaçon ?
Un défaut de construction lié à une mauvaise exécution ou un non-respect des normes.

Quelles sont les garanties qui couvrent les malfaçons ?
Cela dépend du type : la GPA (1 an), la biennale (2 ans), ou la décennale (10 ans).

Les malfaçons sont-elles systématiquement réparées ?
Oui, si elles sont signalées dans les délais et qu’elles relèvent d’une garantie applicable.

Peut-on se protéger contre les malfaçons ?
En renforçant les contrôles, en choisissant les bons partenaires et en utilisant un outil de suivi adapté.

KerForHome prend-il en charge toutes les malfaçons ?
Oui, dans le cadre de la GPA. Il centralise, suit, relance et clôture les dossiers.

KerForHome by LeanCo est un service complet de suivi des réclamations post livraison. 👇

Accueil » Suivi Post Livraison » Malfaçons : comment les repérer, les éviter et les gérer efficacement dans vos travaux

Pour en connaitre plus sur les actualités de LeanCo : SUIVEZ-NOUS

Partager sur les réseaux sociaux :

Restez lean toute l'année

Inscrivez-vous à notre newsletter mensuelle pour suivre toute l’actualité du Lean.